1) Lis le texte suivant et résume-le puis réponds aux questions. /7
Cette histoire se passe en Angleterre, au début du XXe siècle.
Tom et Hugues étaient assis face à face, dans le train qui les emmenait au collège. C’était la première fois que Hugues quittait la maison et ses sœurs. Il ne souvenait pas non plus de s’être séparé un seul jour de Walter et des autres domestiques. Il avait refermé derrière lui la porte de la chambre d’enfants pour la première fois également. Il avait définitivement dit adieu au cheval à bascule, au chat blanc, au perroquet vert, au portrait de W. G. Grace1 …
Des paysages inconnus défilaient devant la fenêtre du wagon ; Hugues avait mal aux yeux. Ses paupières étaient déjà gonflées d’avoir pleuré en cachette. Il y avait d’autres personnes dans le compartiment de troisième classe, si bien que les deux garçons ne pouvaient se parler librement. De temps en temps, Tom souriait à Hugues pour l’encourager. Le premier trimestre de collège ne serait pas aussi pénible pour Hugues qu’il l’avait été pour Tom. Tom serait là pour protéger son frère des pires brimades2 . Hugues pouvait compter sur lui.
Tom observait Hugues sans que ce dernier puisse s’en rendre compte. Jusqu’à ce jour, Hugues avait porté des vêtements de petit garçon : des chandails avec un kilt, ou des pantalons courts, ou des costumes de marin pour les occasions spéciales. Aujourd’hui, et pour la première fois, il était habillé comme un écolier, avec des pantalons de golf qui avaient appartenu à Tom, un col et une cravate d’Eton3 . Au-dessus de lui, dans le filet, étaient posés son manteau et son chapeau melon. Tout cet équipement avait un peu éclairé cette lugubre journée de janvier. Hugues sentait qu’il ressemblait enfin aux autres garçons de son âge, intrépides et indépendants. Mais les cheveux de Hugues ! Tom fronça les sourcils, se demandant comment son père avait laissé sa mère envoyer Hugues au collège avec ses longues boucles. Hugues lui-même n’en avait pas conscience, et il aurait été stupéfait et furieux d’apprendre qu’on aurait pu le prendre pour une fille. Mais pourtant c’est bien ce qu’on dirait de lui au collège.
Tom hocha la tête, songeur, puis commença à envisager la première phase, assez remarquable, d’une escapade. Ils avaient été confiés au contrôleur, avec la stricte recommandation de suivre exactement ses indications au moment de changer de train.
Tom avait suffisamment d’expérience pour savoir dans quelle gare et à quelle heure ils devaient descendre.
Il se pencha vers Hugues et lui dit :
- Nous changeons ici. Prépare-toi et dès que le train s’arrêtera, suis-moi de très près avec ton sac.
Le contrôleur ne trouva donc plus personne et les autres voyageurs ne purent lui dire où les enfants étaient partis. Quelqu’un fit néanmoins la remarque suivante :
- De toute façon, ils avaient l’air de très bien savoir ce qu’ils faisaient.
Tom, en effet, le savait. Ils s’étaient enfermés dans les toilettes de la gare. Là, à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes, Tom dit :
- Nous n’irons pas au collège…
- Tom ! s’écria Hugues dans un élan de joie et de reconnaissance.
-… avant qu’on te coupe les cheveux.
Brian Fairfax-Lucy et Philippa Pearce, trad. De Lan du Chastel, Les enfants de Charlecote © Gallimard Jeunesse
3 Célèbre collège d’Angleterre
11) Répartis les mots suivant en deux familles. Attention, il y a des intrus.* Alourdir – lumière – ludique – luminaire – lourdeur – lunaire – lumineux – lourdement – luminosité – lourde
12) Voici une liste de mots, qui, pour 4 d’entre eux ont un préfixe commun , je les observe puis je réponds aux questions : Quel est le préfixe ? Quel est le sens de ce préfixe d’après toi? Et quel est l’intrus ?* Parachute - parapluie - paradis - parasol - paratonnerre
14) Je recopie l’attribut du sujet pour chaque phrase.* a) Elle est devenue déléguée de sa classe.
b) Cet immeuble est colossal.* b) Cet immeuble est colossal.
c) Ce tableau reste son chef d’œuvre le plus célèbre.* c) Ce tableau reste son chef d’œuvre le plus célèbre.